Artémis & Apollon

Acrylique et huile sur toile, finition au vernis craqueleur, 73 x 50 cm,
Pour les éditions Terre de Lumière, 2013.

VENDU.

Cette peinture illustre les dieux jumeau grecs, Artémis et Apollon. Ils sont interprétés de manière moderne avec leurs principaux attributs, couleurs et traits de caractère : Artémis, la chasseresse vierge et intransigeante, et Apollon, le rayonnant et olympique dieu de la musique. Pourtant j’ai voulu centraliser l’attention sur le flambeau maintenu à la fois par les deux dieux, symbole unificateur de leur forces, vers une même direction.

Artemis and Apollon

Acrylic and oil on canvas, with crackle varnish finish, 29’x20′,
Book cover, editions Terre de Lumière, 2013.

SOLD.

Artémis

J’engage ma force et t’invoque, Artémis,
Que droite au combat chevauche et ne faillisse,
Appliquée visant, que mes traits réjouissent
La Vierge si pure dont mes yeux s’éblouissent.
J’engage ma force et t’invoque, Artémis,
Que droite au combat chevauche et ne faillisse,
Appliquée visant, que mes traits réjouissent
La Vierge si pure dont mes yeux s’éblouissent.
Je plonge en clarté de ton eau, Artémis,
Miroir du sévère où reflets s’accomplissent,
La lumière mise à nu engendre services,
Et voix séduisante vit son dernier supplice.
J’admire ta dynamique aurore, Artémis,
Haut vœu que s’essaiment et mieux s’épanouissent
Les fleurs d’innocence dont la Terre crée délices,
M’élève en ta flamme, qu’en moi femme jaillisse.
Je t’obéis en filiation, Artémis,
Gardienne de tes choisies, autant mes complices,
L’idéal m’initiant, en sœurs nous hisse,
Cadences comme une t’offrant joie créatrice.
Je distingue ton règne de vie, Artémis,
Car Mélissaï en ton Temple resplendissent,
Offrant corps à ta déité triomphatrice :
Artémis,
Du Féminin Sacré, la Révélatrice.

Apollon

O Homme,
Révèle victoires acquises en tes jours,
Par ton devoir d’humble sommet toujours,
Le certain meilleur aux yeux de tes Cieux,
De l’humain l’esprit levé vers son Dieu.
O Homme,
Vois sa prouesse qui combien s’élève,
Terrassé Python, siennes affres cessent,
En Delphes dès lors Justice confesse,
Par voix régnant, Vrai du Dieu sans trêve.
O Homme,
Apprends l’Harmonie en quête idéale,
Qu’au jeu de la lyre s’obtienne l’égal,
Plutôt que discorde ou tempête et guerre,
Mesure ta force que la Paix s’avère.
O Homme,
Sculptent les mots lui édifiant péans,
De laurier son nom Poésie sacrant,
Ta tête inclinée mérite couronne,
Confiant tes vues d’où finesse raisonne.
O Homme,
Accueille la danse des Muses fidèles,
Leur Dieu d’animer dynamique Grâce,
Par elles inspiré l’écho du Parnasse
Orchestre la quête pour l’art du Ciel.
O Homme,
Eduque ton corps au goût de l’effort,
Que Beauté t’octroie son meilleur sort,
Vertueux accords épurant ton être,
Incarne gracieux le splendide Maître.
O Homme,
Admets compagnie au frère en jeunesse,
Rassemblant la fougue de combats futurs,
Eclairant sa quête d’héroïsme en tête,
Connu vénéré modelant l’athlète.
O Homme,
Ecoute conseils de sa bienveillance,
D’équité applique en cités ses Lois,
Posées fondations que sa mitre soit,
Son pouvoir où siège pour l’humain guidance.
O Homme,
Révèle victoires acquises en tes jours,
Par ton devoir d’humble sommet toujours,
Le certain meilleur aux yeux de tes Cieux,
De l’humain l’esprit levé vers son Dieu.

Poèmes de Céline Lassalle

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